dans la vitrine de La Centrale, la nuit pendant tout le mois de juillet !

Pendant tout le mois de juillet, La Centrale présente une série de projections d'été. La vitrine de la galerie sera ainsi le support d’oeuvres abordant les thèmes de l’apparence, de la transformation, tout en revisitant certains stéréotypes reliés au maquillage et au costume. Passez donc -- dès la tombée du jour jusqu’aux petites heures du matin -- afin de visionner ces oeuvres sur la vitrine devenue écran géant de La Centrale !

RITUEL (OU SÉMIOTIQUE D'UN MAQUILLAGE)

Noémi McComber (Montréal)

10m30s, DVD NTSC couleur, 2001.

8 au 12 juillet 2009

Rituel (ou Sémiotique d’un maquillage) est une oeuvre vidéo dans laquelle l’artiste explore le rituel quotidien de l’application du maquillage. Chaque instrument (ou produit de beauté) est utilisé et appliqué de façon systématique, méthodique, mais la séquence est désordonnée et chaque produit se retrouve à un endroit autre que celui qui lui est destiné. Ce qui mène à un tableau sublimement grotesque, qui remet en question les canons de beauté habituels et qui se penche sur la valeur de l’acte. Cette pièce s’intéresse ultimement au processus de transformation et à son potentiel émancipatoire, au-delà de l’apparence du résultat final de l’acte.

Noémi McComber détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques du Chelsea College of Art (2002) de Londres. Elle a exposé son travail au Canada et en Europe, y compris au Moscow Centre for the Arts (Moscou), à la Castlefield Gallery (Manchester) et au Kunstverein Kohlenhof de Nuremberg. Elle vit et travaille à Montréal.

LE FOND DES CHOSES

Chloé Lefebvre (Montréal)

5min, DVD NTSC couleur, 2007.

15 au 19 juillet 2009

Sous la forme d'une entrevue croisée, cinq personnes transfigurées par un maquillage de fantaisie exposent une part de leurs attentes et se révèlent malgré eux.

Chloé Lefebvre ne s’est jamais limitée à l’usage d’un seul médium, comme le démontre son travail qui réunit vidéo, photographie, objets sculpturaux et installation. Empreinte d’ironie et de ludisme, son approche artistique rend compte d’un ensemble de réflexions sur le quotidien. Elle détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Elle est membre et siège au conseil d’administration de la Galerie Clark.

BLUE FOTO, GREEN FOTO, RED FOTO

Justene Williams (Sydney)

8min (BF), 7min (GF), 3m33s (RF), DVD NTSC couleur, 2005

22 au 26 juillet 2009

Le travail de Justene Williams est basé sur le gaspillage constaté dans le monde. Dans Blue Foto et Green Foto, elle présente un personnage se déplaçant sans arrêt devant un fond d’images anciennes collées sur le mur de son studio. Vêtue de plastique produisant des sons semblables aux bruissements de la nature, Williams devient l’incarnation en trois dimensions d’une photo en 2D – elle tente de re-donner vie à la photographie ‘fixe’.

Dans Red Foto, elle donne à voir un personnage portant un costume et un masque rapiécés entièrement à partir de photographies abstraites rouges collées et cousues – la surface plane de la photo en 2D tente de s’incarner ainsi en 3D.

En se photographiant elle-même dans un espace en miroir pour ensuite re-photographier les photos sur l’habit, la caméra épuise sa mémoire, le personnage accélère ses pas de danse de robot et, en fin de compte, s’arrache à lui-même – déconstruisant ainsi le soi fragmenté.

Justene Williams vit et travaille à Sydney. Elle détient une Maîtrise en arts visuels du Sydney College of the Arts, University of Sydney, et un Bac ès arts (arts visuels) de l’University of Western Sydney, Nepean; elle a aussi étudié à la Bildenden Kunst, Vienne, Autriche. Williams a effectué des résidences à Tokyo et à Rotterdam, et a participé à des initiatives gérées par des artistes telles que la CBD Gallery, Sydney. Ses œuvres se trouvent dans des galeries publiques et nationales en Australie de même que dans des collections privées en Australie et en Europe.

BLUE MOON

Stéphanie Chabot (Montréal)

DVD NTSC couleur, 2007.

29 juillet au 2 août 2009

La vidéo Blue Moon présente une femme fétiche dans un espace virtuel. La bande sonore, basée sur une chanson d’Elvis Presley, évoque le romantisme et la mélancolie juvénile propre à la musique des années cinquante. Toutefois, le personnage en question est présenté dans un espace virtuel digital et fantomatique. Évoquant la beauté, le plaisir et le désir, Blue Moon jette un regard tendre sur la position complexe et parfois contradictoire qu’occupent les femmes dans le mythe de la romance.

Artiste multidisciplinaire, Stéphanie Chabot a présenté son travail dans plusieurs centres d’artistes au Canada et a participé à des expositions en Europe et aux États-Unis. De retour après avoir terminé une maîtrise à l’université York à Toronto, elle vit et travaille à Montréal.

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* image prise de la vidéo Red Foto de Justene Williams

La Centrale aimerait remercier ses artistes et membres, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de Montréal et les Brasseurs RJ.