home/base explore la géographie de La Centrale à travers cinq décennies et utilise l’archive afin d’illustrer les multiples espaces de la Centrale comme foyers de pratiques radicales. La cartographie des sites montréalais où la Centrale s’est établie depuis sa naissance en 1973 révèle de quelles façons l’espace physique de l’organisme a muté, s’est transformé et s’est élargi afin de répondre aux besoins de ses communautés changeantes. 

En 1979, un centre de documentation modulaire et mobile a été construit pour accueillir les archives qui constituent aujourd'hui une partie du fond institutionnel de La Centrale. Évoquant cette initiative, la scénographie de l'installation fait allusion à l'adaptabilité du centre, qui a résisté à la fixité. Des affiches d’expositions, invitations, notes de réunions et documents internes—accompagnés d’autres objets éphémères—révèlent les dialogues entre La Centrale, la géographie de la ville et son membrariat. À travers ses six localisations, La Centrale a été un lieu de rencontre et d’archivage, ainsi qu’un studio de création. Sa programmation s’est étendue au-delà de ses murs et de sa vitrine, pour diffuser dans des espaces satellites et présenter des performances publiques et souvent participatives. Mettant à profit la fenêtre ouverte sur le public dans le cadre du cinquantième anniversaire de La Centrale, les passant·e·s sont invité·e·s à interagir avec une chronologie spéculative des archives exhumées. Un feuillet est mis à leur disposition dans une boîte aux lettres, contenant une carte et des instructions qui invitent le ou la passant·e à retracer en marchant l’histoire spatiale du centre. Comment les géographies de La Centrale peuvent-elles susciter des réflexions sur son site actuel et futur?

Crédit photo : Antoine Lussier

L’approche collaborative d’Ally Rosilio et d’Olivia Vidmar à travers la création d’expositions est née d’un intérêt commun d’une pratique spatiale critique et des méthodes d’apprentissage sur des lieux incarnées et inscrites dans le temps. Elles ont toutes deux étudié à l’Université Concordia, où elles ont développé une curiosité pour l’utilisation des pratiques créatives comme outils pour modeler et apprendre sur l’environnement construit. Elles travaillent ensemble depuis maintenant trois ans en tant que commissaires en résidence dans un espace communautaire, qui s’ajoute à leur travail culturel et leurs pratiques d’écriture respectifs. 

« Un nouveau partenariat entre Art Volte de Concordia et La Centrale galerie Powerhouse soutiendra les récent·e·s alumni à travers des opportunités commissariales et de médiation culturelle. Cette collaboration arrive à point, alors que l'université Concordia et La Centrale célèbrent toutes deux leur cinquantième anniversaire. Le partenariat impliquera une résidence en commissariat, résultant en une exposition de vitrine inspirée des archives de La Centrale, ainsi qu'un stage en médiation culturelle pour développer et coordiner une activité connectée à la célébration des accomplissements de La Centrale en mai 2025. 

Le duo de commissaires, Ally Rosilio et Olivia Vidmar, ont passé l'été dans les archives d'Art Volte, les collections spéciales de Concordia et Artexte, conduisant des recherches qui se concluront par une exposition de vitrine à la Centrale, partageant le mandat du centre avec les passant·e·s. »

- Felicity T. C. Hamer, 16 octobre 2024, Traduit par La Centrale de l'article New partnership between Concordia’s Art Volt and La Centrale galerie Powerhouse brings residencies and internships to fine arts alumni