Du 03 septembre 1999 au 03 octobre 1999

Lignes de fuite

Nicole Jolicoeur and laura jeanne lefave (Montréal)

Exposition: 3 septembre - 3 octobre 1999

Vernissage : vendredi 3 septembre à 17h
 


Dans le cadre du Mois de la Photo organisé par VOX Populi, La Centrale a invité Nicole Jolicoeur à élaborer un projet d’exposition avec l’artiste de la relève de son choix. Ainsi, La Centrale poursuit sa démarche d’échanges inter-générationelle établie depuis quelques années.

Nicole Jolicoeur a choisi de travailler avec laura jeanne lefave. Ensemble, elles ont établi une manière de procéder, où interactions et échanges critiques sur leurs travaux en cours enrichissent la réflexion et instaurent une certaine porosité aux idées et manières de l’autre.

Dans lignes de fuite Nicole Jolicoeur et laura jeanne lefave présentent chacune des oeuvres qui sont le résultat de ces échanges tout en étant en continuité avec leur trajectoire respective portant sur la subjectivité et la représentation.

Dans cette exposition Nicole Jolicoeur s’est investie dans une approche de la représentation où le jeu performatif tient une place importante. Préoccupée par l’emprise du visage comme écran et point de chute de significations, elle s’amuse à défaire le sien par l’utilisation d’un voile de soie et celui de Thérèse Martin par découpages de photographies prises à des moments différents de sa vie. À travers ces mises en scène de morceaux de tissu, de plis, de fragments photographiques on découvre des visages toujours changeants: une visagéité et l’infinitude de ses aspects, tantôt débordants, monstrueux, imperceptibles, tantôt transparents et fuyants. La galerie se transforme en un lieu d’instabilité où la pratique photographique se veut pratique de déprise, tentative d’échappement à la férocité et à la fixité de ses procédures.

laura jeanne lefave

Dans son intervention vidéographique, laura jeanne lefave travaille avec des séquences d’images montrant une femme courir sur un tapis roulant, fixant son regard dans le miroir devant elle. Intéressée par l’inscription du corps et de la subjectivité dans un espace virtuel et public, l’artiste utilise la salle d’entraînement et ses miroirs comme un lieu d’investigation. À partir d’un dé-montage de différentes prises de vues de la même scène, elle crée une nouvelle figure de mouvements : le corps, immobilisé dans un fractionnement de gestes répétés, est retenu dans des frémissements, des ritournelles et des syncopes. En tant que charnière entre l’espace réel et celui du désir, le miroir devient “une surface qui invite à une rencontre n’ayant jamais lieu”.

Lignes de fuite
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