Du 20 décembre 2019 au 24 janvier 2020

The Dollhouse at the End of the World

Incubator for Phantom Pregnancies

Vitrine d'hiver 20 décembre 2019 au 24 janvier 2020 Vernissage le 20 décembre de 17h à 19h

Tandis que la moitié de la planète brûle et que l’autre glisse sous les eaux, tandis que des populations entières sont déracinées par le changement climatique causé par l’homme, par les guerres et par une gouvernance de plus en plus extrémiste, The Dollhouse at the End of the World (La maison de poupée au bout du monde) affronte ce moment complexe de déconstruction, où nous faisons partie d’une chorégraphie collective, chaotique et absurde à l’échelle mondiale. L’installation aborde l’état du monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire à deux minutes avant minuit et au bord de l’apocalypse environnementale, par la collection et la combinaison de cinq pratiques artistiques et matériaux de travail engendrant, par juxtaposition, une esthétique sinistre.

La Maison de poupée a initialement été créée lors d’une résidence performative de dix jours à la galerie montréalaise YMUNO en février 2018. Composé d’une gigantesque méduse lumineuse percutant le mur d’une maison banlieusarde détruite, d’un iPad oublié et incrusté dans un sofa magané, passant en boucle les nouvelles sur la destruction des écosystèmes marins de la planète, illuminé par une projection pixellisée de champs de blé sur du papier peint lacéré et par un lustre envahi de ronces, ce panaché d’objets trouvés, de vidéos et de sculptures a initialement été présenté comme installation immersive de la taille d’une galerie.

Le collectif IFPP réimaginera cette œuvre comme installation de vitrine à la Centrale, où il apportera les éléments clefs de l’installation originale, ainsi que d’autres matériaux accumulés et projections vidéo dans l’espace, et travaillera à la fois in situ et de manière virtuelle pour recréer une version de la Maison de poupée, mise à jour pour l’année 2020.

Phantom Pregnancy (grossesse fantôme) : une affection où le corps croit qu’il porte la gestation d’une nouvelle vie. Une attente illusoire, l’envie que quelque chose d’autre advienne.

Incubator (couveuse) : où nous accueillons et cultivons ces illusions.

Le collectif Incubator for Phantom Pregnancies est composé de cinq femmes artistes de différents milieux, générations et disciplines, toutes habitant et travaillant à Montréal : Dana Dal Bo, Emily Jan, Csenge Kolozsvari, Tammy Salzl et Sandra Smirle. Chacune vient d’ailleurs (de l’Ontario ; la Californie, États-Unis ; la Hongrie ; et de l’Alberta).

La collaboration des membres est nourrie par leurs pratiques professionnelles diversifiées (la peinture, la vidéo, la sculpture, le son, la performance et l’Internet) et leurs intérêts en commun (cuisiner, fabriquer, raconter) engendrant des projets hybrides où les différences et les contrastes sont prises en compte et valorisés comme étincelles de création.

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